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Vivisection et tests cosmétiques

Au 21ème siècle, où la technologie maitrise chaque aspect de notre vie, où la science et les biotechnologies ont fait des progrès inimaginables, encore dans notre époque si moderne et apparemment évolue, dans les laboratoires les animaux continuent à être torturés pour tester des produits cosmétiques et chimiques, alors que des méthodes substitutives à ces tests inutiles et cruels existent !

Dans les laboratoires, les animaux sont empoisonnés légalement : test d’irritation (peau, œil), mutagénicité, génotoxicité, toxicité aiguë (voie orale, dermique, inhalation) et toxicité à doses répétées, toxicocinétique, cancérogénicité, toxicité pour la reproduction, neurotoxicité, immunotoxicité …

AGISSONS !

Qu’est-ce que vous pouvez faire ?

  • Vous renseigner et acheter des produits qui n’ont pas été testé sur les animaux !
  • Ne pas hésiter à protester auprès des magasins, s’ils ne proposent pas de produits non testés sur les animaux !
  • Signer les pétitions, organiser de stands d’information pour diffuser l’info, militer pour les droits des animaux !
  • Soutenir les associations pour les droits des animaux !

Viande

Le bien-être de ces lapins n’est aucunement pris en compte. Pouvant peser jusquà 3,3 kg, le lapin d’engraissement est enfermé dans une cage de 20 x 40 cm, sans paille ni abri pour se cacher. Ces conditions de détention ne lui permettent même pas de s’allonger correctement. En outre, à cause de ce mode délevage industriel, les animaux souffrent de nombreuses maladies et sont traités avec des hormones et des antibiotiques…

Les lapins élevés en Europe vivent dans des conditions sordides. Chacun dispose seulement d’un espace de la taille d’une feuille A4. Les cages sont entièrement grillagées, même côté sol, provoquant des déformations aux pattes des animaux. Dans la nature, les lapins sont des animaux vivant dans des terriers et aimant creuser, courir et bondir. Or, dans les élevages industriels, les animaux sont privés de leurs besoins naturels. Le plafond est très bas, empêchant les lapins de bondir, ce qui leur cause de la frustration. Tout cela induit des problèmes physiologiques et des comportements répétitifs (stéréotypie : par exemple, ils mordent les barreaux de leur cage).

Des lapines sont élevées uniquement pour la reproduction. Seulement quelques jours après qu’elles ont mis bas, les mères reproductrices sont inséminées artificiellement. Elles sont gardées un mois avec les lapereaux, puis elles sont séparées de leurs petits. Elles mettent de nouveau bas quelques jours après. Elles sont donc presque continuellement à la fois en gestation et en phase d’allaitement, ce qui les épuise. Elevages de lapins pour la viande Les animaux condamnés à perpétuité à vivre en cage ! 

 

AGISSONS !

Qu’est-ce que vous pouvez faire ?

  • Arrêter de consommer de la viande de lapin et le faire savoir !
  • En parler autour de vous, pour qu’un maximum de gens arrête de financer ce commerce de mort !
  • Signer les pétitions, organiser de stands d’information pour diffuser l’info !
  • Soutenir les associations pour les droits des animaux !

Notre engagement collectif est indispensable pour faire reculer la souffrance des animaux !

La solution est simple, à la portée de chacun DEVENEZ VEGAN !


Fourrure de lapin : le massacre inconnu

Le secteur de la fourrure, après la grave crise des années ’90 durant laquelle la demande de pièces entières a fortement chuté, a commencé à se reprendre avec le passage de la mode aux manchons, cols et autres décorations. A présent, c’est ainsi que sont diffusées le plus de peaux dans la plupart des pays où le mouvement de libération animale a réussi à lancer une critique envers les hordes de cadavres ambulants que sont les fourrures.

Cacher la présence des peaux ou en réduire la visibilité, les rendre acceptables, les colorer pour les présenter comme une mode jeune : voici les moyens qui ont rendu possible une reprise de ce secteur.

Dans tout cela, l’utilisation de peaux de lapins a eu une croissance décidée surtout par son prix abordable qui a également permis de les teindre et de les insérer sur des vêtements peu chers et vendus dans n’importe quel type de magasins. Teindre une peau de vison ou de chinchilla peut être très risqué et coûteux en cas d’erreur.

 

Un partie inconnue du marché de la fourrure est la production des peaux de lapin, incroyablement élevée par rapport à toutes les autres espèces animales. Le nombre de peaux de lapin mises sur la marché s’estime au niveau mondial à environ un milliard par année. Rien qu’en France, pays parmi les plus importants éleveurs de lapins pour la fourrure, 70 millions de peaux sont produites chaque année.

Ces chiffres bouleversent totalement ceux diffusés jusqu’à présent par le mouvement de libération animale mais aussi par le milieu de la fourrure si l’on pense au nombre d’animaux dépecés chaque année.

Le mythe du lapin comme sous-produit de la viande

L’excuse prétextée par les marques qui utilisent des peaux de lapins est que celles-ci proviennent des restes de l’industrie de la viande et que cela les rend donc acceptables. Nous pouvons simplement la rejeter en mettant en évidence la cruauté de la boucherie et en mettant au même niveau l’égorgement d’un animal pour le manger et le dépeçage pour se vêtir.

Mais par dessus tout, il nous importe de fournir certaines données sur l’élevage des lapins qui démasquent de tels mensonges et expliquent que bien souvent la fourrure de cet animal ne provient pas du tout de l’industrie de la viande mais d’élevages spécifiques. Même discours concernant les lapins angora, utilisés pour leur poil et dont nous parlerons plus loin.

La production de viande est certainement le principal objectif de l’élevage de lapins, mais contrairement à ce qu’on pourrait imaginer au niveau historique, les races ont été sélectionnées sur la base de la fourrure et non pas de la qualité de la viande.

De la peau de cet animal, on peut récupérer deux sous-produits : la fourrure et le poil (utilisé comme laine). Celui-ci est de qualité médiocre si bien que souvent le poil d’animaux venant de l’abattoir est utilisé pour la production d’engrais ou de colle. Il est même souvent jeté.

Les techniques d’élevage intensif adoptées en Europe sont en fait généralement incompatibles avec la production de poils de qualité. La peau représente seulement un pourcentage minime de la valeur d’un animal. Les lapins sont donc toujours plus fréquemment tués à un âge ou à une période de l’année où leur manteau n’est pas encore totalement développé. Cela se passe à environ 10-12 semaines, lorsqu’ils ont encore leur duvet de jeunes ou que le poil de semi-adulte commence à pousser. Ces duvets légers et instables ne sont pas adaptés pour le secteur de la fourrure.

La saison durant laquelle le manteau est stable et homogène est l’hiver. Cela est vrai pour n’importe quel animal de plus de 6 mois. Le reste de l’année, il y a toujours des zones de poils vides et dès lors une instabilité qui le rend inutilisable pour les fourreurs. Certains manteaux d’été peuvent être homogènes, mais le lapin doit avoir au moins 5 mois. Le manteau d’été est d’ailleurs plus subtil que l’hivernal.

Ce cycle de croissance du poil rend la production simultanée de fourrure et de viande problématique et la fourrure devient ainsi un simple sous-produit de mauvaise qualité, particulièrement lors de production intensive. En France par exemple, moins de la moitié des peaux recueillies dans les abattoirs peuvent être considérées comme utiles pour l’industrie de la fourrure.

Les seules peaux de qualité proviennent d’adultes, mais la tendance de la production moderne est de tuer les petits ce qui tend à réduire la proportion de peaux d’adultes.

Il n’y a pas de possibilité de fournir des fourrures de qualité avec les conditions d’élevage industriel pour la viande. Pour cette raison, la présence d’élevages de lapins dont le but est de produire des peaux suivant le cycle de croissance du poil ainsi que les saisons est croissante, et pour eux c’est la viande qui devient un sous-produit de basse qualité.

L’Angora

Quand on parle de lapins, on ne peut pas ne pas faire référence au lapin angora.

Cette race a le poil d’une longueur qui varie entre 10 et 40 cm. Le procédé pour « prélever cette fourrure » a changé au fil des années : au début on utilisait l’arrachage, puis la tonsure et finalement l’épilation par laquelle chaque lapin peut produire annuellement 1,300 kg de poils qui sera utilisé pour la création de pulls et de divers vêtements.

L’élevage des lapins angora est très différent de celui ayant d’autres buts et il a été développé en France où il a longtemps été l’unique production dérivant du lapin. Maintenant, d’autres pays dont la Chine particulièrement, ont développé cette spécialité et offrent de l’angora à prix beaucoup plus bas, au point d’avoir presque fait s’écrouler le marché français.

Dans les élevages, seul le 3% environ des animaux sont reproducteurs. En France, les mâles non destinés à la reproduction sont tués à la naissance pour ne pas avoir à assumer les coûts liés à leur croissance.